Citation Jean d’Ormesson « Plus fort que la mort »
La citation la plus célèbre de Jean d’Ormesson sur la mort affirme : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » Cette phrase insiste sur la force qu’exerce la mémoire collective face à la disparition physique.
Signification et portée de la citation
Jean d’Ormesson évoque l’idée que la mort ne dissout pas entièrement l’existence d’une personne. Son souvenir persiste grâce à la mémoire des êtres qui l’ont connue ou qui l’honorent. Cette présence intangible, faite de souvenirs, de récits et de traditions, dépasse la simple fin biologique.
Pour lui, la transmission de la mémoire joue un rôle essentiel. Non seulement elle conserve le nom des disparus, mais elle transmet également leur influence à ceux qui n’étaient pas encore nés. Ainsi, la « présence des absents » est active, nourrissant la conscience collective.
Variantes et contexte
- « Il y a quelque chose de plus fort que la mort : c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants et la transmission, à ceux qui ne sont pas encore, du nom, de la gloire… »
- Cette pensée apparaît fréquemment dans les discours de Jean d’Ormesson, notamment lors de son discours à l’Académie française en 1974.
Utilisation et influence
Cette citation est très reprise dans les hommages et contextes de deuil. Elle offre un apaisement en rappelant que la disparition physique ne signifie pas l’effacement total. Plusieurs sites et ouvrages consacrés à Jean d’Ormesson la mettent en avant pour illustrer sa vision de la mort.
Autres réflexions liées à la mort
Jean d’Ormesson aborde aussi la mort avec d’autres phrases notables :
- « La mort doit être délicieuse. »
- « Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère. »
- « Si l’univers est le fruit du hasard, […] nous n’avons pas la moindre chance d’espérer après la mort inéluctable. »
Résumé des points clés
- La mémoire des vivants conserve la présence des absents.
- La transmission du souvenir dépasse la mort physique.
- Jean d’Ormesson valorise la mémoire collective comme une forme de continuité.
- La citation est souvent utilisée dans les hommages et le contexte du deuil.
Jean d’Ormesson : Une citation plus forte que la mort
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » Cette phrase emblématique de Jean d’Ormesson capture en quelques mots une vérité profonde et rassurante. Mais que signifie-t-elle vraiment ? Pourquoi cette idée résonne-t-elle autant avec nous ?
Jean d’Ormesson, écrivain, philosophe et académicien français, a toujours cultivé une pensée fine sur la vie, la mort et ce qui les entoure. Né en 1925 et disparu en 2017, il laisse derrière lui non seulement une bibliographie riche, mais aussi des réflexions intemporelles, dont cette citation qui éclaire notre rapport au souvenir et au deuil.
La mort n’est pas une fin : le pouvoir de la mémoire
La mort, selon d’Ormesson, n’a pas le dernier mot. Si le corps disparaît, l’âme, ou plutôt l’essence de ce que nous étions, reste vivante dans la mémoire des autres. Cette idée est centrale dans sa célèbre citation. Il suggère que la mémoire des vivants crée une forme d’immortalité. C’est grâce au souvenir et à la transmission qu’un absent continue d’exister, parfois même plus intensément que lorsqu’il était en vie.
Dans la vie quotidienne, quand nous parlons d’un proche disparu avec tendresse, ou évoquons son nom, nous maintenons cette présence invisible mais puissante. Cette mémoire collective dessine une continuité. En cela, elle est bien plus forte que la mort physique.
Une philosophie de la vie et de la mort
Jean d’Ormesson ne s’arrête pas à cette simple déclaration. Ses réflexions s’étendent sur le mystère que représentent la vie et la mort. Une autre de ses citations évocatrices dit : « Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère. »
Cette phrase souligne que la mort ne peut se comprendre isolément. Elle est liée à la vie par un lien complexe, où chaque instant d’existence est porteur d’énigme. En admettant ce mystère, on accepte aussi une forme d’humilité face à l’inconnu, ce qui est loin de la peur ou du refus de la mort.
Une autre facette : la brièveté et la poésie de la mort
Jean d’Ormesson parle aussi de la mort de manière concise et poétique : « La mort doit être délicieuse. » Cette pensée frappante, la plus courte qu’il ait laissée à ce sujet, invite à envisager la mort d’une façon presque douce, moins effrayante, plus apaisée. Peut-être cherche-t-il à détendre l’atmosphère souvent lourde autour de ce thème universel.
Le hasard, l’existence et la mort
Il ne cache pas cependant un certain scepticisme philosophique sur la vie et la mort. Il écrit :
« Si l’univers est le fruit du hasard, si nous ne sommes rien d’autre qu’un assemblage à la va-comme-je-te-pousse de particules périssables, nous n’avons pas la moindre chance d’espérer quoique ce soit après la mort inéluctable. »
Cette phrase très longue exprime le dilemme entre le hasard scientifique et le besoin de sens spirituel ou philosophique. Elle montre que la pensée de d’Ormesson oscille entre un réalisme froid et une quête de sens plus élevée, incarnée notamment par la mémoire et la transmission.
Pourquoi cette citation résonne-t-elle tant aujourd’hui ?
Dans nos sociétés de plus en plus rapides et individualistes, le souvenir des absents devient presque un acte de résistance. Garder en mémoire ceux qui ne sont plus, partager leur histoire, transmettre des valeurs, tout cela contribue à maintenir un lien social. D’Ormesson nous rappelle que la mort, aussi définitive soit-elle, ne met pas fin à l’impact d’une vie.
Son discours, prononcé notamment à l’Académie française en 1974, met en lumière l’importance cruciale des noms, des gloires et des récits qui défient le temps. Ce n’est pas qu’un cliché, c’est un constat humain profond.
Quelques conseils pour faire vivre la mémoire des absents
- Parler d’eux : Lors d’un repas en famille ou entre amis, évoquez l’histoire et les passions des disparus.
- Écrire des mémoires : Un blog, un journal, même un carnet peut garder vivante une vie disparue.
- Participer à des cérémonies : Rendre hommage en communauté aide à partager le sentiment de présence collective.
- Transmit les traditions : Chaque culture a ses rituels qui perpétuent la mémoire des ancêtres.
Un regard sur d’autres auteurs et la mort
Jean d’Ormesson n’est pas seul à s’interroger sur la mort. Victor Hugo l’a souvent évoquée en héros, Chateaubriand avec romantisme, Pierre Desproges avec cynisme et humour. Même les proverbes africains valorisent la mémoire et le regard au-delà de la fin physique. Chaque auteur apporte une lumière différente, mais, pour d’Ormesson, c’est la mémoire qui tient la place la plus forte.
En bref
La disparition du corps ne signifie pas la disparition de l’être. La mémoire est ce fil invisible qui établit un pont entre les vivants et les absents. Cette idée, exprimée avec talent et émotion par Jean d’Ormesson dans sa fameuse citation « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants », offre un réconfort nourrissant et une puissance philosophique tangible.
Alors, la prochaine fois que vous pensez à quelqu’un qui n’est plus là, pensez à cette vérité : il est toujours présent, quelque part dans votre cœur, quelque part dans les mots que vous prononcez et dans les gestes que vous perpétuez. N’est-ce pas finalement, la plus belle forme de victoire contre la mort ?
Q1 : Quelle est la signification de la citation “Il y a quelque chose de plus fort que la mort” de Jean d’Ormesson ?
Elle exprime que la mort physique n’efface pas la présence des absents. Leur souvenir vit dans la mémoire des vivants. Cette mémoire dépasse la fin de la vie.
Q2 : Dans quel contexte Jean d’Ormesson a-t-il souvent utilisé cette citation ?
Il l’a fréquemment reprise dans ses discours et hommages. Notamment lors de son discours à l’Académie française en 1974, elle souligne l’importance du souvenir et de la transmission.
Q3 : Pourquoi cette citation est-elle souvent utilisée dans les cérémonies de deuil ?
Elle rassure en montrant que malgré la mort, la personne disparue continue d’exister à travers la mémoire collective et individuelle. C’est un moyen de maintenir un lien avec les absents.
Q4 : Y a-t-il des variantes connues de cette citation ?
Oui, certaines versions ajoutent la notion de transmission du nom et de la gloire aux générations futures, renforçant l’idée du souvenir comme dépassement de la mort.
Q5 : Jean d’Ormesson avait-il d’autres citations sur la mort ?
Oui, il parle aussi du mystère de la vie et de la mort, parfois en évoquant le hasard et la fragilité de l’existence, ainsi que la nature délicate de la mort.